Vintage: Tamiya Dynastorm (1992).

Ce très beau Tamiya Dynastorm a été photographié lors de la seconde manche du championnat SIORC 2010-2011.

Il existe en fait deux versions du Tamiya Dynastorm, l'original (référence 58116) datant de 1992, et la réédition (référence 49190, livré avec un moteur Acto Power 14x2 sur bagues immédiatement identifiable avec sa cage rose) datant de 2002.

Sorti initialement en 1992, le Tamiya Dynastorm était le fruit des premières (réelles) ambitions de Tamiya en compétition. Des témoignages de l'époque, l'auto était non seulement très belle mécaniquement et esthétiquement, mais elle se montrait très saine et très équilibrée grâce à ses suspensions à bras longs. Les amortisseurs, de longueurs respectables, étaient particulièrement onctueux et appréciés, quoique les avis divergent parfois à ce sujet. Malheureusement, une fiabilité mettant à mal certains composants clefs de l'auto, un poids certains (toutes les articulations des triangles étaient sur bagues en bronze, une bonne idée sur le papier toutefois) et une certaine placidité dans le technique eurent raison de ces ambitions. Pourtant, il y avait eu de la recherche et de la volonté de bien faire de la part de Tamiya. Le slipper avait été très étudié, à sept disques. Dénommé MDC pour Multi-Disc Clutch System, il ne présentait cependant pas sur la piste l'avantage escompté. Le châssis et la platine était en FRP de 2mm environ, offrant avec le bac d'accu moulé un assemblage type sandwich plutôt bien vu.

Même si le Dynastorm n'a pas rencontré le palmarès de ses concurrents de l'époque en catégorie deux roues motrices (Team Associated, Team Losi, Traxxas, Schumacher, Kyosho...), il n'en reste pas moins qu'il s'agit sans nul doute de l'un des plus beaux tous-terrains électriques de l'histoire de la R/C. Et il doit bien en rester quelques fragments d'ADN dans la dernière production de la marque aux deux étoiles, à savoir le TRF201X (qui reprend d'ailleurs le nom d'un ancien prototype de la marque qui n'a jamais vu le jour commercialement tel quel).

Merci à Lonestar pour avoir permis cette séance photo.