Retour à la première partie.Aller directement à la troisième partie.Premiers essaisLes premiers tours de roues de la Laje se feront sur une moquette plutôt accrocheuse, mais dans des conditions particulières, presque 32°C à l'intérieur de la salle. A cause de la chaleur, la moquette du lieu a méchamment plissée. Rien de dramatique, on a déjà vu bien pire en course, cela posera juste un problème pour établir des temps de référence par rapport à ceux établis avec d'autres châssis. Les réglages d'origine semblent être destinés à une piste peu bosselée, té de 2mm, huile de 80WT dans l'amortisseur central, dampers latéraux remplis avec une graisse assez visqueuse. Cependant, on les laissera tel quel, pour déjà observer les réactions du châssis. Les pneus livrés seront évidemment tournés, car ils sont inutilisables d'origine, car de trop gros diamètre. La carrosserie utilisée sera la Protoform Speed12 en version light, avec pas mal d'appuis et bien incisive. Une carrosserie moderne et performante, certes, mais qui pardonne rarement sur un châssis déséquilibré. Etonnamment, l'auto se comporte, dès les premiers tours de piste, très sainement. Elle accélère en ligne, est précise et en fait peu chahuté par les bosses de la moquette. Juste un peu d'ouverture sera donnée au train avant pour que, lors du passage de la grande courbe (bosselée en entrée), l'auto élargisse un peu la trajectoire au lieu de la fermer et de plonger de manière brutal à la corde. Cependant, l'auto, avec les pneus d'origine, semble un peu engluée, ce qui est confirmé par le chrono, réguliers pas très bons. Un bon présage néanmoins. |
|
On ne change toujours rien aux réglages et pour la suite, on repasse une monte plus classique avec des gommes plus dures (Purple à l'avant et Pink à l'arrière en CRC). A ce sujet, l'échelle des duretés BSR ne correspond pas rigoureusement à l'échelle de ses concurrents américains. Le site de ce fabricant est bien détaillé sur ce plan. Avec cette nouvelle monte de gommes et toujours le même traitement (Corally TC2 Jack the Gripper, un grand classique), l'auto est toujours aussi saine, mais nettement moins freinée. Et ceci est confirmé par le chrono. |
 |
|
Au bout de la fin du troisième pack, l'auto commence à avoir un comportement un peu approximatif dans certaines courbes serrées. Inspection faite, ce sont les dampers latéraux qui ont perdus leur effet, ce qui occasionne un manque de rigueur du train arrière qui décroche en fin de courbe serrée. Il faudra donc les recharger avec un peu de graisse adaptée tous les 2-3 packs. Rien que du très logique et rien d'anormal donc. On recharge les dampers latéraux et c'est reparti pour plusieurs accus encore. |
 |
ConclusionLa Laje SpeedEvil 2006, en plus d'être un très bel objet en soi, est vraiment particulièrement plaisante à piloter. De conception somme toute assez classique (pas de révolution sur la répartition des masses ou sur les trains roulants), elle fourmille de détails de conception, qui démontrent, que premièrement ses concepteurs ont une grande culture de la catégorie 1/12°, et que dans un deuxième temps, ils ont su la mettre à profit. Saine, elle sait rester néanmoins très vive. Elle est rigoureuse dans la définition de la trajectoire, vraiment un régal. Preuve en est qu'au bout de sept packs, la carrosserie est rigoureusement intacte (ce qui tient du surnaturel compte-tenu des qualités de pilotage assez approximatives de l'auteur de l'article). Cette première prise en main est particulièrement positive, impression qu'il faudra bien sûr valider par d'autres essais sur d'autres pistes. Mais ceci est une autre histoire. Il reste de nombreux réglages à explorer sur cette auto pour en parfaire le comportement. |
 |
Modifications envisagéesConcernant les préparations envisagées pour le moment, elles restent mineures.
|
 |