GeMC Series 2019 Round 2
(Championnat Genevois, manche 2),
Meyrin, Suisse, 08/06/2019.

Edité le 21/06/2019.
Réactualisé le 22/06/2019.
Photos: Sophie, Paul, Georges
Texte: Georges.

Introduction.

Cette seconde manche des gemcseries 2019, autrement dénommé Championnat Genevois, était en réalité la première de l'année. En effet, la première manche avait été reportée à la date de réserve pour cause de pluie, et finalement annulée car la météo était annoncée pluvieuse également à la date de réserve. Heureusement, pour cette deuxième date, la météo s'est montrée nettement plus clémente.

Malgré une date tombant en plein weekend de la Pentecôte, cette course a totalisé 7 inscriptions en catégorie Formule 1 (dont une seule en catégorie "Débutants") et 35 en catégorie Touring (dont sept en catégorie "Débutants"), un score plus que satisfaisant considérant qu'un certain nombre d'habitués n'ont pas pu venir car indisponibles et sachant que plusieurs pilotes effectuaient ici leurs premiers pas en compétition.

Le règlement.

Le principal changement pour la saison en catégorie Touring est le passage aux pneus Hudy A1-36, on y reviendra plus tard. Les Sweep EXP30 (EXP30-R2PG) utilisés en 2018 sont encore autorisés pour 2019. Toutes les autos de cette catégorie courent toujours ensemble avec une motorisation brushless 13.5 type 540 (ou Brushless ou Brushed de puissance équivalente ou inférieure) et font l'objet d'un premier classement commun, deux sous-catégories sont distinguées par la suite et font l'objet d'un classement séparé: Open avec timing autorisé, et enfin Débutants, qui remplace la catégorie Juniors. La sous-catégorie Stock (suivant règlement SRCCA) avec timing zero ne fait plus l'objet d'un classement séparé, dans le but de simplifier le règlement et d'éviter des discussions inutiles et sans intérêt avec certains pilotes, enfin surtout un en particulier.
En catégorie Formule 1, quasiment pas de changement niveau matériel. toutefois, un sous-classement Débutants fait sont apparition, comme en Touring.
Le traitement des pneus reste toujours interdit, et le nettoyage avec le produit Würth Industry Cleaner, qui était toléré et fourni par l'organisation en 2018, n'est plus toléré également pour cette saison.

Le règlement officiel se trouve à l'adresse suivante: series.genevamodelcars.ch.

La piste.

Le tracé de cette première manche avait déjà été utilisé lors de la première manche du championnat 2018, dans le sens anti-horaire également. Le club GeMC a choisi de reprendre sa tradition de révéler le tracé choisi pour la course au dernier moment sur son site et sur les réseaux sociaux, le soir précédent la course.

Le fait de garder le tracé secret s'avère être nettement plus fair-play pour les pilotes du club qui n’ont que peu de temps à consacrer à l’entraînement ou aux pilotes visiteurs, contribuant ainsi à un peu plus d’équité entre les pilotes en remettant certains compteurs à zéro et renforçant donc l’intérêt de la course.

Ce tracé a été choisi pour commencer en douceur la saison, mais d'une fausse simplicité apparente, il se révélait en réalité assez technique. La petite ligne droite au pied du podium lançait directement l'auto un enchaînement de trois virages à 180° en serpentin, qui débouchait sur la fausse ligne droite en légère montée. A la fin de celle-ci, un freinage finement dosé était indispensable pour arriver à la bonne vitesse dans une courbe à plus de 180° qui jetait l'auto dans un dédale de portions sinueuses à souhait. Le grip était correct, mais en baisse par rapport à celui enregistré lors des séances de training des semaines précédentes.

Technique châssis Touring.

Dans les stands, on pouvait voir une grande variété de châssis Touring, de la voiture entrée de gamme à la haut-de-gamme fortement optionnée. On trouve ainsi majoritairement des Team XRay, de la T3 de 2012 à la dernière T4'2019, des Tamiya (TT02, TB05, TA07MS et TRF419XR), deux Awesomatix, des Yokomo, des XPress, XQ1S ou XQ1, des Team C, des Team Magic, une ARC, une Team Associated, des 3Racing, mais pas de Serpent, de Schumacher, de VBC Racing ou de châssis plus exotiques en vue.

La Arc R11 d'Arnaud Soulignac.

Fort de son expérience à la TITC qui s'est déroulée en Thaïlande du 28 février au 3 mars 2019, Arnaud Soulignac a décroché pour cette première manche des GenevaSeries au volant de son ARC R11 la pôle-position en qualification et remporte la finale A.

La Xpress Execute XQ1 de Sergio Dos Santos.

La Xpress Execute XQ1 de Sergio Dos Santos s'est vu greffer deux options notables. La première est l'adoption des doubles platines supérieures verticales issues du kit de conversion référence XP-10321, censées apporter plus de motricité, et la seconde est le montage des renforts de biellettes supérieures référence XP-10220. Cette dernière option, qui ne manquera pas de faire vibrer la fibre nostalgique de ce qui ont connu la version "Mike Swauger Special Pro Kit" de la Touring Car M1, apothéose de la marque XPress la marque Xpress avant qu'elle ne disparaisse doucement des radars au début des années 2000 pour renaître en 2018, est normalement prédestinée aux pistes à très forte accroche, mais l'expérience empirique montre que cet usage n'est pas exclusif.

La Team XRay T4 2019 de Gérald Charbon.

Ce pilote fidèle aux courses du GenevaModelCars roulait ici avec une Team XRay T4 2019 équipée de pièces de suspension en aluminium, et plus particulièrement des triangles en aluminium. Ces dernières pièces, rares, sont théoriquement réservées aux pistes à très fort grip, mais ce pilote trouve qu'elle apporte à l'auto, hormis une touche indéniablement très esthétique, une plus grande précision dans les trajectoires. Inconvénient toutefois de cette transformation, il n'y a plus de pièces fusibles en cas de choc important.
Le sauve-servo réglable en aluminium est d'origine MST (Max Speed Technologie).

La Team XRay T4'2017 d'Alexis Banderier.

En photos ci-dessous, la XRay T4'2017 sensiblement d'origine d'Alexis Banderier qui a fini cinquième de la finale A.

La Team Magic E4 JS II d'Anthony Volta.

Ce pilote effectuait ici son retour en compétition après une pause de plusieurs années au volant d'une Team Magic E4 JS II. Un retour prometteur, mais quelque peu entravé par un problème récurrent de casse de cellules supérieures. En effet, cette pièce destinée à recevoir le support d'amortisseurs fixé par trois vis casse très facilement, trop facilement au niveau des deux vis inférieures, car la quantité de matière est tout simplement insuffisante à ce niveau. Cette grossière erreur de conception n'a jamais été corrigée par le fabriquant, alors qu'une correction du moule serait pourtant assez facile. La solution de facilité serait d'acheter les pièces équivalentes en aluminium de sa grande soeur la E4 RS4, mais elles sont à un prix qui n'est pas vraiment en accord avec le budget d'un débutant, et n'ont pas non plus la réputation d'être très solide, et sont surtout en réalité pas vraiment compatibles d'après les informations de deux membres du club. Dommage, car la E4 JS II est, hormis ce problème connu, un très bon produit. Vendu à un prix canon, évolutive (les seules options réellement utiles étant les barres antiroulis) mais déjà bien équipée de boîte, elle a en plus un bon comportement sur la piste et est suffisamment performante pour rivaliser en compétition contre des autos concurrentes. On réfléchit à une solution simple et économique à ce problème de cellules supérieures en plastique et dès qu'on en trouve une, on vous la livre!

Un autre point à modifier sur cette auto de suite pour ne pas être ennuyé est de mettre des vis plus longues pour la fixation arrière des triangles arrière, voir dans un deuxième temps de les sécuriser par un écrou monté avec une rondelle intermédiaire pour augmenter la surface supportant les efforts. Celles d'origine sont trop courtes et les supports de triangle s'arrachent trop facilement en cas de choc.

La Awesomatix A800 MMCX de Julien Jost.

La Awesomatix A800 de Julien Jost était équipé du kit de conversion MMCX  (dont il semblerait qu'il existe deux versions carbone et une version aluminium) dont le but est d'avancer un peu le moteur, mais surtout d'avoir deux courroies de longueurs égales. Pour son implantation radio, ce pilote a choisi de placer le contrôleur brushless derrière le moteur et le ventilateur et le récepteur devant. A remarquer également sur cette auto la motorisation PRT avec un Air 10S+, le contrôleur Orca Oe1 et les accus lipo Marka Racing (proposés par un distributeur italien).

Si on peut parfois rester un peu dubitatif par rapport à la stratégie de cette marque (nombreuses versions pour une voiture à la distribution relativement confidentielle, de nouvelles pièces sortant très régulièrement, un nombre impressionnant d'options et de configurations), il n'en reste pas que cette auto est un magnifique objet qu'on ne se lasse pas de regarder! Cette auto semble d'ailleurs de plus en plus présentes sur les circuits, son prix ayant drastiquement diminué depuis quelques mois pour être maintenant sensiblement plus en rapport avec la concurrence.

Les fans de la marque de la marque pourront se replonger dans une interview disponible sur ce site d'Oleg Babitch, le fondateur d'Awesomatix, datant de... 2002, où on peut y voir les prémisses de l'auto actuelle!

Une Team XRay T4'2019.

Une Yokomo BD9.

Technique châssis Formule 1.

La Team Associated RC10 F6 d'Antoine Dubois.

Ce jeune pilote était le seul pilote inscrit dans la sous-catégorie "Débutants" en Formule 1 au volant d'une Team Associated RC10 F6.

Technique pneus.

Cette première manche était l'occasion de voir comment se comportaient en compétition les pneus Hudy A1-36 en catégorie Touring. Si une grande partie des informations techniques sur ces pneus étaient déjà disponibles dans l'article dédié sur ce même site, il restait à voir quelles orientations allaient prendre les pilotes au niveau des réglages. Si ce choix de pneus semble faire l'unanimité niveau confort d'utilisation et plaisir de pilotage quelles que soient les conditions de grip, les solutions employées pour en tirer la quintessence semblent diverger. En effet, on a pu voir des pilotes préférer rouler avec un châssis en aluminium (de type high-flex tout de même) et d'autres préférer rester sur la version carbone. En finale A, certains pilotes roulaient avec une huile très fluide dans les amortisseurs associés à des ressorts de raideurs faibles tout en baissant les hauteurs de biellettes, alors que d'autres montaient en huile et ressorts pour charger plus le pneu. Si le pneu Hudy A1-36 offre d'emblée une bonne accroche latérale sans aucun effort sans traitement, le rendant ainsi confortable même pour les débutants (caractéristique ayant probablement pour origine la composition de sa gomme, plus caoutchouteuse que la concurrence), il faudra travailler sur les réglages pour gagner en motricité.

Certains pilotes pensent que ces pneus, fabriqués au Japon, pourraient fabriqués Panaracer. Ce qui pourrait être vrai car ils ont exactement la même odeur que les pneus de vélo de cette marque. Du coup, certains ont émis des doutes sur la tenue de ces pneus à très hautes vitesses (supérieures à 100km/h), comme celles rencontrées en catégorie Modified. Mais si on veut des pneus en caoutchouc qui tiennent à ces vitesses et à un prix de production raisonnable, il faut des pneus plus synthétiques associés à des traitements plus agressifs (pour la matière du pneu comme pour la santé du pilote), soit il faut adopter d'autres techniques de toilage et de moulage, et là, on fait grimper les prix... Tout est une question de compromis et de choix d'orientations techniques, et, si on ne veut pas faire de dogmatisme à outrance, il n'y a pas de réponse unique. Mais de par la limitation moteur à 13.5 du règlement des GenevaSeries, cette question ne se pose pas et le choix des Hudy A1-36 pour le format de ses courses semble bien être le bon, et ils ont enterré les Sweep 30, dont les derniers batches livrés étaient réellement lamentables niveau qualité.

En Formule 1, j'avoue ne pas avoir suivi ce qui se passait au niveau des pneus et des réglages, si ce n'est que le vainqueur roulait en Volante. J'essayerai de faire mieux la prochaine fois, désolé!

Technique motorisation.

Là aussi, on pouvait voir beaucoup de variété dans les stands. Un rapide tour de ceux-ci et on observait:

  • en matière de moteurs, du Team Orion (le moteur imposé au SITCC organisé par le club ERMC lors de la saison hivernal), du Hobbywing, du SMC, du Fantom, du PRT, du MuchMore, du Trinity, du SkyRC, etc.
  • en matière de contrôleurs brushless, beaucoup d'Hobbywing, notamment de Xerun XR10 Pro V4 (la référence actuelle qui est remplacé depuis très peu de temps par le XR10 Pro G2, offrant un processeur 32 bits au lieu de 8 bits, un BEC haute puissance, une protection contre les inversions de polarité, un interrupteur déporté connectable, des condensateurs de puissance céramique multicouches dits SMT-MLCC et de nouveaux réglages supplémentaires dont une fonction "Softning Function" brevetée), des ORCA, des MuchMore, des SkyRC Toro, quelques Team Orion, surtout d'anciennes générations, etc.
  • en matière de packs LiPo, du IP Intellect, du Orca, du LRP, du Silverback, du Marka Racing, du Reedy, du Peak, du Team Orion, du MuchMore, et on en oublie sûrement...

Technique carrosseries.

En finale A Touring, neuf pilotes sur dix utilisaient une carrosserie ZooRacing (société soeur de RC-KleinKram, un géant allemand de la distribution en automodélisme), soit la toute dernière Hellcat, très radicale et très basse et semble-t-il au comportement assez "carré" ou "haché", la Dogsbollox, la plus répendue et la Preopard, plus abordable et moins radicale.
Il faut reconnaitre que ces carrosseries sont, d'un point de vue aérodynamique, très bien étudiées, et que le gain sur la piste en terme de dixièmes par tour est absolument indéniable. Le polycarbonate employé semble de très bonne qualité et la qualité du moulage particulièrement maîtrisé, une gifle pour bon nombre de concurrents. Il y a des marques pour faciliter le centrage de la carrosserie et le perçage des trous pour les plots. S'il fallait émettre une critique, elle concernerait les autocollants pour masquer les vitres. Si l'idée de faire un masquage en deux étapes pour permettre de réaliser des encadrements dans une autre couleur que celle de la carrosserie facilement est très bonne, c'est la qualité des autocollants qui laisse à désirer. En effet, ils se décollent tous seuls et ne tiennent pas en place. Et de plus, on ne le voit pas tout de suite lorsqu'on travaille à la bombe... Solution, reprendre les formes des autocollants de masquage d'origine et s'en refaire dans un vinyle de masquage de qualité.

On peut lire sur les réseaux sociaux de vives critiques sur ces carrosseries, et plus particulièrement sur leur esthétique et leur manque de réalisme. D'un autre côté, les stocks des magasins sont dévalisés à chaque réassortiment. Apparemment, les pilotes virtuels sur Facebook ont leur opinion tandis que les pilotes qui pilotent sur du vrai bitume ont fait leur choix.

A titre personnel, je n'ai testé que la Preopard, qui a ma prédilection d'un point de vue esthétique que je trouve fort réussie (même si effectivement elle ne ressemble pas à grand chose à l'échelle 1, mais est-ce si important?) en plus d'aller vite et d'être intéressante à piloter, et la préférer en 0.7mm d'épaisseur plutôt qu'en 0.5mm, car bien plus rigide et donc s'écrasant moins sous les contraintes aérodynamiques, même si le gain de poids est théoriquement de 30g (sont annoncés 55g découpée pour la 0.5mm et 83g pour la 0.7mm).

Action ramassage!

Action en catégorie Formule1!

Action en catégorie Touring!

Résultats.

Les résultats complets se trouvent à l'adresse suivante: http://www.myrcm.ch/myrcm/main?pLa=fr&dFi=gemc&dId[E]=45456&hId[1]=arv#

Résultats en catégorie Formule 1.

Daniel Ghirlanda mène largement en tête en qualification et s'adjuge logiquement la première place. Très en forme lors de cette journée, Steve Joye accroche une belle deuxième place devant Ivan Baltensperger.

Daniel Ghirlanda remporte les trois manches de la finale A au volant de son prototype "Gonzo" maintenant dans sa version 2020. Régulier, Steve Joye conserve sa deuxième place et Michel Rufenacht, qui a repris du poil de la bête pour les finales, monte sur la troisième marche du podium.

Antoine Dubois, un jeune pilote qui effectuait sa première course ici, remporte la sous-catégorie "Débutants".

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

Formule 1

Daniel Ghirlanda

14

3:7, 2:7 [1:7]

Gonzo F1 2020

A

2

Formule 1

Steve Joye

12

1:6, 3:6 [2:5]

Team XRay X1

A

3

Formule 1

Michel Rufenacht

11

2:6, 1:5 [3:2]

Team XRay X1

A

4

Formule 1

José Arza

9

3:5, 1:4 [2:2]

Tamiya F102

A

5

Formule 1

Ivan Baltensperger

8

3:4, 2:4 [1:3]

Team XRay X1 2019

A

6

Formule 1

Eric Baltensperger

6

3:3, 2:3 [1:2]

Team XRay X1 2016

A

7

Formule 1 Débutants

Antoine Dubois

2

1:1, 2:1 [3:1]

Team Associated RC10 F6

Résultats en catégorie Touring Car.

En qualification, c'est Arnaud Soulignac qui tire son épingle du jeu et s'adjuge la pôle position. Mais derrière et pas si loin, on trouve une meute de pilotes rapides qui n'ont pas l'intention de se laisser faire, avec dans l'ordre Bastien De Marco et Walter Pollet-Villard.

Fort de sa science de la course, Arnaud Soulignac arrive à maintenir à distance ses poursuivants lors des trois manches de finale A et monte donc sur la première marche du podium. Derrière, les deux autres places sur le podium seront très discutées et, à l'addition des points, c'est Walter Pollet-Villard qui monte sur la seconde marche, suivi de Bastien De Marco.
Vincent Cavard remporte la finale B, Cédric Courant la C et Mathias Robert la D.

La sous-catégorie "Débutants" est remportée par Olivier Dubois, et Sébastien Bernard est second, et Anthony Volta troisième.

Finale

Position

Catégorie

Pilote

Total
points

Points
par manches

Châssis

A

1

TC 13.5 Open

Arnaud Soulignac

20

1:10, 2:10[3:9]

ARC R11

A

2

TC 13.5 Open

Walter Pollet-Villard

19

3:10, 2:9 [1:8]

Tamiya TRF419XR

A

3

TC 13.5 Open

Bastien De Marco

16

1:9, 2:7 [3:1]

Team XRay T4'2018

A

4

TC 13.5 Open

Julien Jost

16

3:8, 2:8 [1:7]

Awesomatix A800 MMCX

A

5

TC 13.5 Open

Alexis Banderier

13

3:7, 2:6 [1:1]

Team XRay T4'2017

A

6

TC 13.5 Open

Alexandre Amort

11

1:6, 3:5 [2:2]

Awesomatix A800

A

7

TC 13.5 Open

Paul Franceschi

11

3:6, 2:5 [1:4]

Team XRay T4'2019

A

8

TC 13.5 Open

Renaud Brusselle

9

1:5, 3:4 [2:1]

Team XRay T4'2017

A

9

TC 13.5 Open

Steve Matthey

7

2:4, 1:3 [3:3]

Team XRay T4'2019

A

10

TC 13.5 Open

Nicolas Crausaz

5

2:3, 1:2 [3:2]

Kyosho TF 7.7

B

11

TC 13.5 Open

Vincent Cavard

20

3:10, 1:10[2:-]

Team XRay T4'2018

B

12

TC 13.5 Open

Laurent Maggi

18

1:9, 3:9 [2:-]

Team Magic E4 RS4

B

13

TC 13.5 Open

Georges Camicas-Aycardi

16

1:8, 3:8 [2:-]

Tamiya TA07 MS

B

14

TC 13.5 Open

Antonin Bernard

13

1:7, 3:6 [2:-]

Tamiya TB05

B

15

TC 13.5 Open

Steve Joye

11

3:7, 1:4 [2:-]

Team XRay T4'2017

B

16

TC 13.5 Open

Sergio Dos Santos

10

1:6, 3:4 [2:-]

Xpress Execute XQ1

B

17

TC 13.5 Open

Davide Spadola

6

3:5, 1:1 [2:-]

Team XRay T4'2018

B

18

TC 13.5 Open

Ivan Baltensperger

6

1:3, 3:3 [2:-]

Team C TC10

B

19

TC 13.5 Open

Kalen Dassanayake

5

1:5, 3:0 [2:-]

Team XRay T4'2018

B

20

TC 13.5 Open

Georgios Galyfianakis

4

1:2, 3:2 [2:-]

Destiny RX-10S

C

21

TC 13.5 Open

Cédric Courant

20

3:10, 2:10[1:10]

Yokomo BD9

C

22

TC 13.5 Open

Eric Baltensperger

18

3:9, 2:9 [1:6]

Team C TC10

C

23

TC 13.5 Open

Alexandre Steube

16

3:8, 2:8 [1:7]

3Racing Sakura XIs

C

24

TC 13.5 Open

Matthew Joye

15

1:8, 3:7 [2:5]

Team XRay T4

C

25

TC 13.5 Débutants

Olivier Dubois

13

2:7, 3:6 [1:3]

Team Associated TC7.2

C

26

TC 13.5 Open

Gérald Charbon

10

2:6, 1:4 [3:0]

Team XRay T4'2019

C

27

TC 13.5 Open

Marc Lerousset

9

1:9, 2:0 [3:0]

Mugen MTC-1

C

28

TC 13.5 Débutants

Sébastien Bernard

9

3:5, 2:4 [1:2]

Team XRay T4

C

29

TC 13.5 Open

Cham Dassanayake

5

1:5, 2:0 [3:0]

Team XRay T4'2018

C

30

TC 13.5 Débutants

Anthony Volta

4

2:3, 1:1 [3:0]

Team Magic E4 JSII

D

31

TC 13.5 Débutants

Mathias Robert

10

3:5, 1:5 [2:4]

Xpress Execute XQ1S

D

32

TC 13.5 Débutants

Maxime Franceschi

9

2:5, 3:4 [1:2]

Team XRay T4'2016

D

33

TC 13.5 Débutants

Sam Hecq Bucher

7

1:4, 3:3 [2:3]

Team Magic E4 JSII

D

34

TC 13.5 Open

Roland Steube

5

1:3, 3:2 [2:2]

3Racing Sakura Advance

D

35

TC 13.5 Débutants

Sophie Franceschi

0

1:0, 2:0 [3:0]

Team XRay T3'2012

En savoir plus:

Texte et photos: Georges.