Edité le 08/04/2014.
Réactualisé le 08/04/2014.
Texte et photos: Georges.

Introduction.

Pour ce quatrième et dernier rendez-vous SITCC de l'année 2014 organisé par le club ERMC, pas moins de 74 pilotes, 10 en catégorie "Junior" et 64 répartis entre les "Divisions" 1, 2 et 3 se sont donnés rendez-vous dans la salle de l’Ecole de la Tour du Grand-Saconnex.

Qui dit dernière, dit bilan, et celui de cette saison est plus que positif, avec une très bonne participation moyenne entre grosso-modo 70 et 80 pilotes, dont une dizaine en catégorie "Junior", une organisation sans faille car bien rôdée, une excellente ambiance générale avec des pilotes de tous les niveaux et des tracés toujours aussi plaisants et intéressants, plaisir augmenté par la monte pneumatique et le traitement imposés cette année, à savoir les Ride Rex30 et le traitement CS High Grip. Un seul vrai regret, qu'il n'y ait pas plus de manches!

Cette manche n'a pas failli à la règle au niveau qualitatif et s'est close avec la traditionnelle tombola richement alimentée par les sponsors.

La piste.

Après les sommets atteints par le tracé de la troisième manche, il aurait difficile de faire mieux. Si le tracé de cette dernière manche restait dans l'esprit de celui du précédent, c'est-à-dire fort technique, il se voulait toutefois plus facile. Une facilité toute relative cependant, car certains pilotes qui avaient figurés aux avants-postes la fois précédentes seront (curieusement?) moins à l'aise cette fois-ci. Une piste avec du caractère donc, très intéressante également.

Technique châssis.

Le Prototype de la HPI RS4 Pro4 de Cyrille Gruaz.

N'hésitons pas avec les mots, c'est une pièce importante de l'histoire du Touring 1/10° électrique qui est en photos ci-dessous. C'est pourquoi une page spécifique en lien en cliquant ici lui est consacrée.Et comment cette auto, conçue il y a maintenant une douzaine d'année, se comporte-t-elle face aux autos plus modernes? Niveau dynamique, plutôt bien, puisque son pilote finira à la treizième place au général. Toutefois, le différentiel à billes placé à l'arrière avouera ses limites assez rapidement avec les motorisations actuelles, en se transformant en axe rigide au fur et à mesure du déroulement de la manche, rendant l'auto très délicate à piloter.

L'ARC R10 version 2013 de Pierre Tissot.

Pierre Tissot étrennait ici sa nouvelle ARC (Advanced R/C Car) R10 version 2013, une voiture dont ce doit être la première apparition au SITCC. Un autre pilote disposait également du même châssis pour cette dernière manche du SITCC de la saison.

Cette auto taïwanaise puise indédiablement son inspiration du côté de la Slovaquie et suit les tendances actuelles (amortisseurs courts big bore par exemple), mais avec certaines spécificités, comme les supports de triangles façon Tamiya, une fixation du pack par scotch toilé perpendiculaire à l'axe de l'auto et au milieu du pack (dans le but de ne pas entraver le flex de l'auto, une idée reprise par WRC Racing sur sa STX 2014 par exemple), un support de servo de direction flottant plutôt bien pensé (fixation par trois vis au châssis, plaque en carbone "verrouillée" par le support en aluminium, fixation extérieure du servo ne pouvant pas pivoter, etc.)

Le choix de laisser les pièces en aluminium avec leur couleur naturelle est, par les temps qui courrent, plutôt original, et cette auto n'est pas sans évoquer les productions X-Ray d'avant 2009 au niveau look, ce qui est un compliment!

Une autre X-Ray T4'2014.

Une autre X-Ray T4'2014 aux mains d'un pilote du Team DMT avec quelques options récentes de la marque, telles les courroies blanches "low friction", le renfort de pare-choc (absolument indispensable, ou encore mieux, l'alternative présentée dans l'article dédié sur ce même site) et la platine supérieure fine.

L'Awesomatix A700 de Vincent Cavard.

L'auto de ce pilote avait été déjà photographiée lors du reportage sur la première manche de la saison. Cependant, elle mérite à nouveau une séance photo, car celle-ci était maintenant équipée du “FFG” (Floating Front Gearbox). Ce système permet à la cellule de transmission avant de flotter et de bouger permettant ainsi théoriquement d'éviter les problèmes de flex ou de tweak dûs au couple résultant d'une transmission par cardan. Ceci explique la présence d'un tube en carbone. Ce qui est certain, c'est que ce montage modifie sensiblement le comportement de l'auto, et nécessite de revoir ses réglages. Il devrait permettre de rendre la voiture plus facile à conduire sur les pistes à faible accroche d'après le constructeur.

La X-Ray T4 d'André Grégory.

André Grégory, un fidèle des courses genevoises depuis de nombreuses années, pilote avec satisfaction depuis le début de cette saison indoor une X-Ray T4 version 2013.

1 

20 6:15.471 

23 6:19.314 

2, 1 

43 

12:34.785

2 

20 6:06.798 

21 6:07.264 

2, 1 

41 

12:14.062

3 

20 6:03.541 

20 6:00.257 

2, 1 

40 

12:03.798

4 

19 6:03.688 

19 6:06.213 

1, 2 

38 

12:09.901

5 

19 6:21.978 

18 6:10.452 

1, 2 

37 

12:32.430

6 

17 6:16.351 

17 6:13.195 

2, 1 

34 

12:29.546

7 

13 4:25.710 

17 6:00.340 

2, 1 

30 

10:26.050

8 

15 6:21.937 

15 6:02.656 

2, 1 

30 

12:24.593

9 

14 6:18.288 

12 6:05.943 

1, 2 

26 

12:24.231

10 

12 3:44.005 

10 2:43.725 

1, 2 

22 

6:27.730

Texte et photos: Georges.