Deuxième manche du SITCC 2012-2013,
Grand-Saconnex, Genève (Suisse), 15/12/2012.

Edité le 29/12/2012.
Réactualisé le 29/12/2012.
Texte et photos: Georges.
Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Introduction.

Cinquante-neuf pilotes s'étaient donné rendez-vous pour cette deuxième manche du championnat SITCC 2012-2013, un chiffre en progression par rapport à la première manche de mi-novembre. Sachant que plusieurs habitués de ce championnat s'étaient rendus au GP3F (Grand Prix des Trois Frontières) qui avait lieu les 15 et16 décembre 2012 à Longwy en France, cela signifiait la présence de plusieurs nouveaux pilotes sur cette seconde manche. Un bon signe donc.

Le format de course changeant légèrement à chaque manche, histoire de pimenter un peu la chose, les qualifications se sont faites en mode FTQ (soit sur le meilleur temps des trois qualifications sur cinq minutes) et et les finales, à huit pilotes et de cinq minutes, étaient au nombre de trois. Pour corser un peu le tout (et pour finir la course à une heure raisonnable), les départs se sont faits sans tour de chauffe, directement. Il fallait donc être prêt de suite au niveau mental comme au niveau du traitement des pneus pour être dans le bain dès le premier tour.

Et comme à l'accoutumée, une bonne ambiance et une organisation rôdée contribueront une nouvelle fois à une mémorable journée de compétition, le tout clôturé par une généreuse tombola.

La piste.

Les bénévoles de l'ERMC, décidément très créatifs en ce moment (voir le dernier reportage sur le SIORC par exemple), avaient concoctés pour les pilotes une piste "qui déchire tout". Au programme, des parties techniques en veux-tu-en-voilà, avec des tronçons de lignes droites très courts. Un tracé fort différent de ce qu'on peut rencontrer habituellement, exigeant, vraiment intéressant et riche en sensations. Peut-être un peu plus difficile à appréhender de prime abord pour les pilotes débutants, mais également instructif et formateur pour ces derniers.

Le rond balisé par de la moquette verte a été déplacé vers l'intérieur entre les qualifications et les finales, car les voitures passant dans la bonne trajectoire à la corde sollicitaient le scotch de maintien qui avait tendance à se décoller systématiquement. On peut voir d'ailleurs sur une des photos ci-dessous l'ancienne et la nouvelle trajectoire. Avec cette trajectoire déplacée, le tracé gagnait encore en intérêt selon mon avis, car la transition était encore plus technique et à négocier et pourtant plus fluide étonnamment.

Technique.

Technique châssis.

La X-Ray T1M de Maxime Weebourg.

Commençons par la curiosité de ce samedi, dans les stands comme sur la piste, la X-Ray T1M de Maxime Weebourg. Ce châssis à la base destiné au loisir, sorti en 2003 ou 2004, reprenait la plupart des pièces de sa grande soeur, la T1, réinterprétée à la sauce "mini" comme plusieurs châssis de l'époque (HPI, Corally, etc.).

Et sur la piste vous allez me dire, comment cette auto se comporte-t-elle? Et bien plutôt bien dans l'ensemble, l'auto se montrant très agile sur ce circuit sinueux grâce à son empattement très court. Par contre, gros point noir, elle avait tendance à partir sur le toit dès qu'elle effleurait la moindre assiette. La faute à un centre de gravité trop haut, qui pénalisera le classement de ce pilote. Une solution aurait été de monter les accus saddle sur la tranche de façon à pouvoir redescendre le contrôleur brushless au niveau du châssis et à orienter les fils de puissance (beaucoup plus lourds qu'on ne le croit souvent) vers le bas. Et peut-être de lester le châssis sous le passage de la courroie avant pour encore baisser le centre de gravité artificiellement. Une solution qui n'a malheureusement pas pu être testée. Peut-être la prochaine fois? ;-)

La Yokomo BD7 d'Arthur Brule.

Fraîchement débarqué de son séjour à la Yatabe Arena riches en souvenirs et enseignements, Arthur Brule disposait sur sa Yokomo BD7 d'un palier moteur non disponible dans le commerce pour le moment permettant de monter un très petit ratio pour les catégories "Blinky"en 13.5 ou 17.5. Eu égard à la configuration du circuit, ce pilote a préféré rester en mode Timing Zero, ce qui ne l'empêchera nullement d'accéder à la finale A.

Un Tamiya TB-03R.

Hormis les habituelles châssis typés compétition, on croise au SITCC des châssis plus atypiques, à l'image de la X-Ray T1M présentée plus haut, comme des tractions (typiquement des Tamiya FF-03 ou des 3Racing Sakura FF), des châssis quasi vintage (Yokomo MR4-TC par exemple), des châssis typiquement loisir (Maverick Strada ou Tamiya TT01 par exemple) ou encore des châssis intermédiaires loisir/compétition, comme des Tamiya TA05 dans ses différentes versions ou encore comme cette Tamiya TB-03R. Cette auto, dont son propriétaire se dit satisfait du compromis facilité/performance, tire son originalité de son train avant "IFS" à basculeurs.

La X-Ray T4 de Cham Dassayanake.

De plus en plus de pilotes du plateau se laissent séduire par la nouvelle Touring slovaque. A l'image du webmaster de ce site qui devrait pondre d'ici peu un article à son sujet. Ce qu'on peut déjà dire, c'est que le montage est un régal et que juste trois petites corrections mineures sur le support de couronne, sur les amortisseurs et sur le pare-choc ont été faites. La modification du pare-choc est en réalité un peu plus que mineure, car elle a consisté en le montage de la mousse de pare-choc de la T3 et en sur-élevant la platine de pare-choc d'origine, car la mousse de pare-choc de la T3 est plus épaisse et la platine de pare-choc, ainsi montée, appuie contre les cellules en cas de choc frontal.

En photos ci-dessous, la T4 de Cham Dassayanake qui finira troisième de la finale A. Seule modification visible, l'adoption de colonnettes de carrosserie montées à l'horizontal sur le support d'amortisseurs arrières.

La Kyosho TF6 de Jean-Marc Betticher.

Jean-Marc Betticher reste fidèle à sa Kyosho TF6, qui n'est pas la dernière version en date commercialisée, portant l'appelation "SP" et se distinguant principalement par l'adoption d'un châssis plus adapté aux accus LiPo. On remarquera néanmoins plusieurs astuces de préparation, telle deux tronçonnages sur la platine supérieure pour favoriser le flex et des supports arrières de triangles avants retouchés.

Bien que semblant faire une carrière commerciale discrète, la Kyosho TF6 a séduit plusieurs pilotes du plateau SITCC, et on en retrouve pas moins de trois en finale A.

Technique radio.

Déjà présente en grand nombre dans les stands lors de la première manche du Championnat SIC (Swiss Indoor Championship) à Bulle aux mains des pilotes suisses-allemands, la nouvelle Sanwa M12, remplaçante de la M11X, commence à séduire en Romandie pour son ergonomie mais surtout pour sa vitesse de réaction (l'électronique pour y parvenir justifiant son prix élevé).

En photo ci-contre, pour comparaison, l'ancien et le nouveau récepteur Sanwa, qui a perdu en encombrement, mais qui a perdu malheurement la sortie d'antenne sur le dessus bien pratique.

A propos d'antenne, on a eu vent d'une nouvelle mode stupide (n'ayons pas peur des mots) et dangeureuse consistant à couper les antennes des récepteurs en 2.4GHz, sous prétexte que "ça fonctionne encore après". Certes, ça fonctionne encore après, mais juste moins bien, et encore, pas sur tous les récepteurs. Quelle soit en 26/27Mhz, 40/41Mhz, 72/75MHz ou en 2.4GHz, une onde radio reste une onde radio, et si l'antenne est livrée avec une certaine longueur, c'est qu'il y a une raison, sans parler de la perte de garantie. Donc on ne coupe jamais une antenne!!! Et on soigne son implantation radio, même avec une radio en 2.4GHz.

Technique motorisation.

Autres mauvaises idées qui se répendent, supprimer le condensateur ou la batterie de condensateurs sous prétexte que cela prend de la place ou encore que, soit-disant, on ne sentirait pas la différence, ou encore le ou les remplacer par des condensateurs de qualité standard à faible coût. Les condensateurs livrés avec les contrôleurs brushless sont à très faible impédance pour remplir leur fonction et ne se trouve pas si facilement dans les assortiments standards des magasins en électroniques. Et quand ils en ont, le prix n'a rien à voir avec les condensateurs standards.

Un ancien article sur ce site a traité ce sujet, mais pour les variateurs électroniques pour moteurs brushed. Néanmoins, la plupart des considérations sont applicables à la technologie brushless.

Technique carrosserie.

L'élégante carosserie de la 3Racing Sakura XI DH Edition de Christophe Schmidt, peut-être inspiré par certains des Wall Drawing de Sol LeWitt, a attiré notre attention de par sa sobriété et sa simplicité, mélangeant noir brillant et noir mat (pas très facile à prendre en photos), associés à des vitres fumées.

Renseigements pris auprès de ce pilote, la carrosserie est peinte traditionnelement à l'intérieur avec du noir, et l'effet mat est obtenu en peignant l'extérieur avec la bombe Tamiya "Flat Clear" référence PS-55. Cette peinture extérieure a une assez bonne tenue aux chocs, mais les diverses traces de chocs sont parfois délicates à nettoyer.

Résultats.

Les résultats détaillés des qualifications se trouvent en lien ici et celles des finales en lien ici.

Finale

Place
en
finale

Place
en
qualification

Pilote

Points
en
finale

Meilleur
temps en
qualification

Châssis

A

1

1

Walter Pollet-Villard

2 [ 1 1 1]

30/ 300.463

Team Magic E4 RSII

A

2

2

Jean-Marc Betticher

4 [ 2 2 3]

30/ 303.800

Kyosho TF-6

A

3

3

Cham Dassayanake

5 [ 3 3 2]

30/ 304.231

X-Ray T4

A

4

5

Arthur Brule

8 [ 4 4 5]

29/ 305.179

Yokomo BD7

A

5

4

Paul Franceschi

10 [ 6 8 4]

29/ 304.013

X-Ray T3

A

6

6

Raffaele Tolotta

11 [ 5 6 6]

29/ 308.479

Kyosho TF-6 SP

A

7

8

Nicolas Huguenin

12 [ 8 5 7]

28/ 302.830

Tamiya TRF417

A

8

7

Joao Godinho

14 [ 7 7 8]

28/ 302.243

Kyosho TF-6 SP

B

1

1

Georges Camicas-Aycardi

2 [ 1 3 1]

28/ 304.171

X-Ray T4

B

2

6

Michael Jacinto

4 [ 8 2 2]

27/ 300.320

X-Ray T3

B

3

5

Jonathan Porta

4 [ 3 1 8]

28/ 308.441

Hot-Bodies TCXX

B

4

3

Luc Lavergnat

6 [ 2 5 4]

28/ 306.749

3Racing Sakura XI DH Edition

B

5

4

Claude-Alain Pralong

8 [ 5 6 3]

28/ 307.734

X-Ray T4

B

6

8

Rodrigo Amendoiera

8 [ 4 4 7]

27/ 302.672

Hot-Bodies TCXX

B

7

7

Yann Vigny

11 [ 6 7 5]

27/ 301.766

Tamiya TRF417

B

8

2

Antonio Alj

13 [ 7 8 6]

28/ 305.102

Spec-R R1

C

1

1

Patrice Carpano

2 [ 1 1 1]

27/ 304.346

3Racing Sakura XI DH Edition

C

2

3

Christophe Schmidt

4 [ 4 2 2]

27/ 310.663

3Racing Sakura XI DH Edition

C

3

5

Jean-Michel Savoya

6 [ 3 3 6]

26/ 301.261

X-Ray T3 2012

C

4

2

Sébastien Cuanoud

7 [ 2 5 7]

27/ 306.283

X-Ray

C

5

6

Cédric Léger

8 [ 6 4 4]

26/ 305.473

Tamiya TRF417

C

6

8

Carlos Teixeira

10 [ 7 7 3]

26/ 310.341

/

C

7

4

Jean-Claude Bignens

11 [ 5 6 8]

26/ 300.535

Tamiya TRF416

C

8

7

Stéphane Kneubuhl

13 [ 8 8 5]

26/ 305.671

/

D

1

2

Nicolas Crausaz

2 [ 5 1 1]

26/ 314.234

/

D

2

1

Yael Zurfluh

3 [ 1 2 2]

26/ 310.476

/

D

3

6

Maxime Weebourg

6 [ 6 3 3]

25/ 305.060

X-Ray T1M

D

4

4

Jean-Michel Ecuvillon

6 [ 2 6 4]

25/ 300.532

/

D

5

3

Laurent Thevenot

8 [ 3 5 5]

25/ 300.102

/

D

6

5

Cédric Decrauzat

10 [ 4 8 6]

25/ 302.611

/

D

7

7

Andre Grégory

11 [ 7 4 7]

25/ 305.555

3Racing Sakura XI DH Edition

D

8

8

Marc Camporini

15 [ 8 7 8]

25/ 306.506

Spec-R R1

E

1

2

José Arza

3 [ 3 1 2]

25/ 309.350

Team Associated TC6

E

2

8

Ricardo Lage

3 [ 2 5 1]

24/ 307.334

3Racing Sakura Zero

E

3

3

Alexis Banderier

4 [ 1 3 3]

25/ 310.926

Tamiya TA05 V2

E

4

1

Sébastien Philippe

7 [ 8 2 5]

25/ 308.916

/

E

5

5

Alex Pineda

8 [ 4 6 4]

24/ 300.712

/

E

6

4

Nicolas Grumbach

9 [ 5 4 7]

25/ 312.696

/

E

7

7

Raphael Zurfluh

13 [ 6 7 8]

24/ 304.512

/

E

8

6

Eric Petoud

13 [ 7 8 6]

24/ 301.799

/

F

1

2

Stan Hirschy

3 [ 2 1 2]

24/ 308.354

Tamiya FF03 Pro

F

2

1

Julien Mallinjoud

4 [ 3 3 1]

24/ 308.012

/

F

3

3

Guy Liaudat

5 [ 5 2 3]

24/ 310.796

/

F

4

6

Stéphane Rigoni

8 [ 4 4 4]

23/ 311.381

/

F

5

4

Dominique Wohlwend

8 [ 1 7 8]

24/ 311.190

Yokomo MR4-TC

F

6

5

Boris Guertin

11 [ 8 5 6]

23/ 307.997

/

F

7

7

Joel Santos

13 [ 6 8 7]

22/ 300.757

/

F

8

8

James Erne

13 [ 7 6 9]

22/ 305.453

X-Ray

F

9

9

Alex Carusi

14 [ 10 9 5]

/

Hot-Bodies Cyclone TC

G

1

3

Alexandre Pittet

2 [ 1 7 1]

21/ 307.051

/

G

2

1

Gilles Schmid

3 [ 2 1 3]

22/ 310.013

/

G

3

2

Florentin Cruz

4 [ 3 2 2]

22/ 311.706

/

G

4

9

Yohann Tochon

7 [ 4 3 5]

/

/

G

5

5

Lionel Michaud

10 [ 6 4 9]

19/ 312.415

/

G

6

10

Guillaume Rouge

11 [ 5 10 6]

/

/

G

7

6

Iara Godinho

12 [ 9 5 7]

16/ 304.833

/

G

8

7

Anne-Dominique Masseau

13 [ 7 6 8]

15/ 319.209

/

G

9

4

Serge Maurer

13 [ 10 9 4]

21/ 310.954

/

G

10

8

Antoine Brule

16 [ 8 8 10]

12/ 323.173

Maverick Strada

Texte et photos: Georges.