TCC (Touring Car Championship), manche 1, Frontenex, Suisse, 26/04/2008

Edité le 05/05/2008.
Réactualisé le 08/05/2008.
Photos: Rupert, Adrien & Georges.
Textes: Georges.
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En ce dernier, mais ensoleillé, samedi d'avril s'est déroulé la première manche du TCC (Touring Car Championship - feu championnat genevois outdoor), organisé par le club ERMC sur la piste du GMC à Frontenex, tout près du coeur de Genève et à deux pas de la frontière franco-suisse.

Malgré l'abscence de plusieurs pilotes français pour cause de championnat de France à Aniches le même week-end, l'affluence pour cette première manche est prometteuse, et bien supérieure à celles des manches en outdoor de l'année dernière, en électrique comme en thermique.

Le règlement.

Nouveau championnat, nouveau règlement. Quatre catégories, trois en électrique, une en thermique, dont voici le détail:

  • Touring 1/10° électrique "Stock": moteur Team Orion Katana 23 tours ou type standard 540, pneus Ride 36 prêtés gratuitement par l'organisation, accus NiCd, NiMH six éléments maximum ou LiPo 7.4V sous boîtier selon liste, carrosserie DTM, Pick-up ou GT.
  • Touring 1/10° électrique "SuperStock": moteur brushed 19 tours maximum ou brushless 10.5 maximum, pneus SITCC 35 ou Take-Off CS27, accus NiCd, NiMH six éléments maximum ou LiPo 7.4V sous boîtier selon liste, carrosserie DTM.
  • Touring 1/10° électrique "Modified": moteur brushed ou brushless libre, pneus Take-Off CS27, accus NiCd, NiMH six éléments maximum ou LiPo 7.4V sous boîtier selon liste, carrosserie DTM.
  • Touring 1/10° nitro, moteur, pneus et carrosserie libres.

La piste.

La piste de Frontenex étant de type "plateau" avec des îlots, le tracé peut être configuré de différentes façon. Cette fois-ci le sens de rotation était anti-horaire, avec donc une ligne droite débouchant sur la grande courbe, le reste étant assez technique. Le tracé sera modifié pour les thermiques, moins technique et plus rapide. Le grip se montrera bon, la trajectoire ayant été au préalable aspergée de coca par des bénévoles du club.

Technique.

Technique châssis.

Parmi les châssis présents (en électrique), les Hot-Bodies Cyclone sont majoritaires, de la version S de base à la dernière MooreSpeed (la version TC que l'on pourrait qualifier de milieu-de-gamme annoncée il y a quelques temps n'étant pas disponible - alors qu'une nouvelle version haut-de-gamme sensiblement différente devrait peut-être voir le jour d'ici quelques temps), suivi de peu par les X-Ray (version T2, T2'007 ou T2'008). Une seule Tamiya (un TRF416) et une Team Magic E4 en version Rubber Spec, mais pas de Corally ou de Team Associated TC5 cette fois-ci.

Quelques châssis présents...

La Hot-Bodies Cyclone MooreSpeed Edition de Daniel Archimi.

Après ses expérimentations sur son Tamiya TRF415 première génération (présentées sur ce même site), Daniel Archimi est retourné sur Hot-Bodies Cyclone, en l'occurence une MooreSpeed Edition dernière génération (reconnaissable à son carbone au liant de couleur grise). Néanmoins, il a appliqué certaines modifications issues de son TRF415 à sa nouvelle mouture, comme le travail sur le palier moteur pour accroître le flex du châssis (voir les flèches rouges sur les photos montrant la partie limée et la vis retirée). Un travail intéressant, mais à ne confier qu'à de bons pilotes, car interdiction de taper trop fort. A remarquer aussi la mini-platine arrière d'origine 3Racing avec le renfort central aminci.

La Hot-Bodies Cyclone MooreSpeed Edition de Romain Hecq.

Poleman en catégorie SuperSport, Romain Hecq était lui en brushless, un 10.5 en l'occurence. Mini-platine coupée à l'arrière pour plus de flex sur cette partie du châssis et utilisation d'un spool "Jasmin" JP Product, plus abouti que celui fourni d'origine.

Le Tamiya TRF416 de Georges Camicas-Aycardi.

Le Tamiya TRF416 de Georges Camicas-Aycardi était, mis à part quelques détails de préparation, strictement de boîte, i.e. sans les triangles courts et les supports de triangles tant courrus par les adeptes de la marque aux deux étoiles. Néanmoins, les premiers tours de piste sur le bitume de cette auto se montreront fort encourageant, dévoilant un fort potentiel. Troisième en catégorie Sport, il était quasiment le seul pilote à préférer la roue-libre avant à la place du spool. Utilisation d'un rotor bobiné machine Team Orion 19 tours type SRCCA dans une cage Katana (avec un timing plus important donc que le moteur officiel du championnat suisse, mais toujours des charbons laydown), le tout avec un rapport de 5.3.

La Hot-Bodies Cyclone MooreSpeed Edition de Jérémy Frey.

Jérémy Frey, vainqueur de cette manche en catégorie SuperSport, préfère lui conserver la mini-platine arrière entière sur cette surface. Le moteur est un brushed 19 tours Team Orion avec un bobinage machine, un timing de 24°, et surtout des charbons lay-down. Ce dernier point le rend globalement plus performant que son homologue SRCCA, mais également plus sensible à l'usure et plus délicat au niveau des rapports (à choisir sensiblement plus courts, aux alentours de 6.0 sans doute).

La X-Ray T2'007 de Dominique Voegtli.

Dominique Voegtli roule en catégorie "Sport", avec son père Mario. A remarquer l'utilisation par ces deux pilotes de la toute dernière radio Spektrum, la DX3R, au design original plutôt agréable et très légère.

La Team Magic G4 d'Alexandre Amort.

Petit clin d'oeil aux pilotes en 1/10° thermique, plus nombreux que l'année précédente.

Autres.

Deux pilotes présents, adeptes d'engins hors-norme, gratifieront les personnes présentes de démonstrations lors de la pause de midi. Le premier avec un tout-terrain vintage mythique, le Tamiya Boomerang (bientôt en présentation dans la catégorie "Vintage" de ce site) et le second avec un Tamiya Tamtech Gear GB-03 Hot-Shot quatre roues motrices et un GB02 Gear Buggy Champ deux roues motrices, toutes deux à l'échelle 1/16° et propulsés par un brushess Tekin à des vitesses peu avouables...

Techniques accus/moteurs.

En Sport, tous les pilotes ont utilisé le moteur Katana 23 tours associé à des accus LiPo ou traditionnels en 6 éléments. Il est possible, en extérieur, de tirer très long avec ce moteur, 4.8 voir plus, et ce avec une usure tout-à-fait raisonnable, mais la transmission doit être au top et le pilotage très coulé. Pour les pilotes moins à l'aise, il faudrait viser plus court (genre 5.3 à 5.8?). Certains pilotes avait même conservé le rapport préconisé pour l'indoor, i.e. 6.2.

En SuperSport, plusieurs écoles. Par exemple, brushless 10.5 (qui offre un léger avantage en ligne droite) pour le premier en qualification, brushed 19 tours Team Orion avec un bobinage machine, timing de 24°, et charbons lay-down pour le second, et brushed 19 tours Team Orion avec un bobinage machine dans une cage Katana pour le troisième. comme indiqué précédemment, des deux brushed, celui avec les charbons lay-down donnera les meilleurs performances, au prix d'un entretien et d'une usure plus importante, avec moins de facilité d'utilisation et sans doute une constance des performances et une fiabilité moindre. D'autres choix sont possibles, à l'image de Savatore Mami qui avait choisi de monter une tête V2 sur son brushed 19 tours, une solution qui permet d'adapter le timing à sa guise (pas d'encoche pour le fixer).

En Open, le brushless est roi. Plusieurs options possibles. La première, pour les adeptes du championnat suisse, est d'associer un 3.5, un 4.0 ou un 4.5 à un accu 5 éléments (en grande majorité du Team Orion 4200 SHO, mais aussi des EP4600 triés par Boomerang, autre trieur suisse). Autre possibilité, associer le brushless à un accu LiPo. Le choix partait du raisonnable 6.5 jusqu'à 4.5 (avec le profil 4 sur le Sphere TC et 20% d'expo négatif aux gaz, selon les indications du pilote) qui propulsait l'auto à des allures qui seraient légalement répréhensibles sur la voie publique...

Techniques pneus/traitement.

Avec les CS27 des catégories Open et SuperSport, si traitement, les pilotes employaient du TireTweak ou assimilés. Quelques-uns employaient des couvertures chauffantes avant départ.

Techniques carrosseries.

La Mazda Speed Protoform est reine, suivi de peu par la Mazda 6 (toujours en Protoform) en terme de popularité.

Résultat en catégorie 1/10° électrique "Sport".

En qualification, Dominique Voegtli domine le débat avec un 14 tours en 5min12.36, suivi de Mathias Kohler avec un 13 tours en 5min04.89 et Mario Voegtli avec un 12 tours en 5min17.52.

Les finales verront toutes le même ordre d'arrivée, c'est-à-dire Dominique Voegtli suivi de Mathias Kohler et Mario Voegtli.

Place
en
finale

Place
en
qualification

Pilote

Châssis

Points en finale

1

1

Dominique Voegtli

X-Ray T2'007

20 [ 10 10 10 - ]

2

2

Mathias Kohler

X-Ray T2'007

18 [ 9 8 9 - ]

3

3

Mario Voegtli

Hot-Bodies Cyclone Black Edition

17 [ 8 9 8 - ]

4

5

Sharhan Benzeroual

/

14 [ 7 0 7 - ]

5

4

Nicolas Castellazi

/

13 [ 6 7 0 - ]

6

6

Patrice Vionnet

Hot-Bodies Cyclone S

5 [ 5 0 0 - ]

Résultat en catégorie 1/10° électrique "SuperSport".

En catégorie "SuperSport", seuls les trois premiers pilotes passeront les 16 tours, et ce dans un intervalle de moins de deux secondes. Romain Hecq signe la pôle-position avec un temps de 5min10.53 suivi de Jérémy Frey et Georges Camicas-Aycardi.

Jérémy Frey remporte la première finale un peu moins de trois secondes devant Georges Camicas-Aycardi. Romain Hecq, le poleman, est troisième suite à un mauvais départ.

Jérémy Frey remporte également la seconde finale, toujours suivi de Georges Camicas-Aycardi. Rupert Kent, qui n'avait pas pu rouler dans la première manche, tire son épingle du jeu en remontant de la sixième place sur la grille de départ à la troisième place.

Romain Hecq, malchancheux lors des deux premières finales, confirme dans la dernière sa place sur la grille en la remportant. Georges Camicas-Aycardi est toujours second et Jérémy Frey finira troisième.

Place
en
finale

Place
en
qualification

Pilote

Châssis

Points en finale

1

2

Jérémy Frey

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

20 [ 10 10 8 - ]

2

1

Romain Hecq

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

18 [ 8 3 10 - ]

3

3

Georges Camicas-Aycardi

Tamiya TRF416

18 [ 9 9 9 - ]

4

6

Rupert Kent

Tamiya TA05-R

15 [ 0 8 7 - ]

5

10

Rodrigo Amendoeira

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

12 [ 4 7 5 - ]

6

5

Loïc Volpe

X-Ray T2'007

12 [ 6 5 6 - ]

7

4

Sergio Ramos

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

11 [ 7 0 4 - ]

8

9

Salvatore Mami

Hot-Bodies Cyclone Black Edition

11 [ 5 6 3 - ]

9

7

Denis Du Pasquier

Hot-Bodies Cyclone Surikarn Edition

7 [ 3 4 0 - ]

10

8

Grégoire Du Pasquier

Hot-Bodies Cyclone Surikarn Edition

2 [ 2 0 0 - ]

Résultat en catégorie 1/10° électrique "Open".

Jean-Marc Betticher sera le seul pilote de la catégorie "Open" à passer le cap des 18 tours avec un temps de 5min13.62. Bastien de Marco le manque pour 4/100° de seconde. Toujours en 17 tours, on trouve ensuite Steve Matthey, Sébastien Leuenberger et Cham Dassanayake.

Cham Dassanayake, ayant du s'absenter l'après-midi, ne pourra pas participer aux finales. Jean-Marc Betticher remporte assez facilement les trois finales, et le suspens se situera don plus au niveau des deux autres places sur le podium. A ce jeu, Bastien de Marco en se plaçant deux fois second et une fois troisième l'emportera sur Steve Matthey.

Place
en
finale

Place
en
qualification

Pilote

Châssis

Points en finale

1

1

Jean-Marc Betticher

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

20 [ 10 10 10 - ]

2

2

Bastien De Marco

Prototype Dme850

18 [ 9 8 9 - ]

3

3

Steve Matthey

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

17 [ 8 9 5 - ]

4

7

Fabien Fragnière

XRay T2'008

14 [ 7 7 7 - ]

5

6

Daniel Archimi

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

12 [ 4 3 8 - ]

6

9

Arnaud Buffat

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

12 [ 6 6 3 - ]

7

10

Jonathan Porta

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

11 [ 5 2 6 - ]

8

8

Paul Franceschi

Hot-Bodies Cyclone Hara Edition

9 [ 3 5 4 - ]

9

4

Sébastien Leuenberger

Hot-Bodies Cyclone Moorespeed Edition

6 [ 2 4 2 - ]

10

5

Cham Dassanayake

Team Magic E4 RS

0 [ 0 0 0 - ]

Résultat en catégorie 1/10° thermique.

Sur un tracé différent des électriques, Alexandre Amort signe la pôle avec un 18 tours en 5min13.79, suivi de Daniel Benito avec un 17 tours en 5min11.49 et Nicolas Crausaz également en 17 tours (en 5min12.72).

Alexandre Amort remporte facilement les deux finales de dix minutes. Daniel Benito, poursuivi par la malchance en finale, ne pourra confirmer sa place en qualification. La seconde place se discutera entre Nicolas Crausaz et Heli Spreng, duel qui tournera à l'avantage du premier cité.

Place
en
finale

Place
en
qualification

Pilote

Châssis

Points en finale

1

1

Alexandre Amort

Team Magic G4

2 [ 1 1]

2

3

Nicolas Crausaz

/

5 [ 3 2]

3

5

Heli Spreng

/

5 [ 2 3]

4

7

Thierry Morandi

/

8 [ 4 4]

5

4

Joao Godinho

/

10 [ 5 5]

6

8

Keenan

/

13 [ 6 7]

7

2

Daniel Benito

/

14 [ 8 6]

8

9

Nuno Machado

/

15 [ 7 8]

9

6

Gérald Andrini

/

18 [ 9 9]

Ambiance (by Rupert).

Ambiance (suite).

En résumé, une excellente journée placé sous le signe du soleil et de la bonne humeur, avec une fréquentation encourageante pour une première manche. Prochain rendez-vous le 31 mai sur cette même piste!

Autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un reportage sur cette course:

Merci aux organisateurs pour leur accueil symphatique.
Les résultats fournis par ce site n'ont pas de valeur officielle.
Textes: Georges.
Photos de Rupert, Adrien & Georges.