Lors de la manche de championnat de France 1/12° piste électrique se déroulant à Bonneville les 21 et 22 janvier 2006, Georges Camicas-Aycardi roulait avec un châssis prototype sur base de CEFX C12.

Ce pilote poursuit donc ses expérimentations (déjà initiées sur une Corally SP12M la saison précédente, voir l'article consacré sur ce même site) à base de tiges qui sont dans un matériau très particulier. Exit donc les dampers latéraux à l'arrière qui sont remplacés par une seule tige. A l'avant, on trouve deux de ces tiges, une première fixée au châssis pour un réglage indépendant de la raideur sur chaque demi-train, et une seconde qui fait également office de barre anti-roulis.

Concernant les détails de préparations moins singuliers, on relèvera entre autres l'utilisation de rondelles coupelles pour fixer le moteur optimal (surtout avec ce dessin de pod), du scotch Kapton pour isoler le support de dampers arrière en fibre de carbone, le servo qui est incliné et non plus à plat sur le châssis comme d'origine avec des fusées inversées à l'avant (de façon à avoir les biellettes de direction le plus à plat et le plus bas possible et à minimiser le bump-steer), un amortisseur de Losi Mini-T modifié au centre et ancré beaucoup plus en avant du châssis que celui d'origine, des rondelles de mousse dense à l'avant faisant office de pare-chocs, l'emploi de fils de puissance 13AWG d'origine Xenon, les barrettes de terminaison d'accu inclinées à presque 90° pour permettre d'installer la carrosserie le plus bas possible...

Et l'utilisation d'une antenne souple, jugée moins dangeureuse, et surtout conforme au règlement.

Sur la piste, le comportement est assez particulier, mais est en progrès constant. Par exemple, cette auto n'apprécie pas les carrosseries à fort appui aérodynamique à la mode, genre Speed12 et il lui faut des pneus plus durs et rouler avec une garde au sol plus haute que les châssis traditionels.