Le temps, encore clément le vendredi, s'est fortement dégradé le samedi. Une série de qualifications a pu être courues en soirée. Le dimanche, la pluie s'est calmée et le timing avait été modifié de sorte à courir trois qualifications le matin pour minimiser l'effet "loterie".
Technique châssis
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Team Associated TC3: le châssis américain est toujours le plus présent dans les stands. Bien que la plupart soit très proche de la boîte, celles dites "WPV Edition" sont très retravaillées, à l'image de celles de Jérôme Grosset-Jannin présents en finale A Open et de Walter Pollet-Villard (pôle et 3 victoires en finale A Open). Sur leurs châssis, on trouve ainsi le remplacement des quatres renforts du châssis par des biellettes à pas inversés pour régler très finement le vrillage du châssis, l'utilisation d'un ventilateur (un grand classique maintenant), l'utilisation du support d'amortisseurs arrière à l'avant, un châssis fraisé de façon à recentrer le pack, une platine en carbone entre des cellules de NTC3 avant et arrière, du plomb coulé dans le renfort central, un empattement extra-long, des cales sous les supports de triangles pour modifier le centre de roulis... et une nouveauté par rapport à Aniches, une transmission réalésée et réalignée. Cette modification, réalisée grâce à deux outils spécifiques, permets de gagner en roue libre, aussi bien en statique qu'en charge. Elle modifie sensiblement le bruit de la transmission et permet surtout de serrer à fond les cellules sans mettre de contrainte sur les roulements.
D'autres suivent cette exemple. On a pu ainsi voir des platines supérieures entre des cellules de NTC3, non pas en carbone, mais dans un U fin en aluminium, ce qui est aussi intéressant mécaniquement, mais moins coûteux.
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Team Losi XXXS: l'autre châssis américain semblait gagner en adeptes sur cette manche. On le retrouve ainsi sur la première manche du podium en Promotion aux mains de Emmanuel Henriet.
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Schumacher Mission: le châssis champion de France 2002 aux mains de Loïck Etienne est toujours bien représenté dans les stands, particulièrement en Open. On trouve encore quelques Axis et même des SST2000 encore bien vaillantes dans les stands.
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X-Ray: les deux châssis de la marque étaient représentés avec des variantes, la dernière version T1 Evo 2 avec le train d'origine à rotules, la dernière version T1 Evo 2 équipé des options C-Hub et la toute nouvelle T1 Raycer, la version "économique" avec un châssis moulé. La marque slovaque commercialise depuis peu des triangles et fusées en trois duretés différentes. Délicat à maîtriser comme réglage...
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Tamiya: environ une dizaine de châssis de la marque aux deux étoiles, presque uniquement en TRF414 (version M, M2 ou M2WR). Un seul TB01 Evo3 vu dans les stands. Une "Surikarn Chaidajsuriya Replica" anodisée rouge est commercialisée depuis peu (aucun exemplaire aperçu), alors que Tamiya a annoncé que la commercialisation du TB01 Evo3 serait arrêté. Il y a déjà des rumeurs sur un TB01 Evo4! Pas évidente à suivre la politique commerciale de la marque aux deux étoiles... Plusieurs TRF 414, comme par exemple celle de Simonini Fabien (pôleman et second sur le podium), étaient équipés de châssis en SSG (avec accus recentrés), une sorte de carbone revêtu d'un tissu d'aluminium, comme les dernières Yokomo. Vu également, un TB01 "de base" équipé d'un châssis carbone, ainsi qu'un TRF414M2 reconstruit de toutes pièces à partir de pièces personnelles usinées.
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Yokomo: Raphaël Lee pilotait la dernière version de la MR4 TC SD à transmission par cardan avec un châssis en SSG de toute beauté. Ce châssis "SD" a suscité l'intérêt de nombreux pilotes et devrait relancer Yokomo en France. Il paraîtrait même que l'importateur français serait au courant de son existence! ;-)
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HPI: pas une seule HPI visible dans les stands!
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Corally: Pas d'Assassin dans les stands ou sur la piste. La commercialisation n'est pas encore effective, Corally semblant rencontrer des problènes de sous-traitance. Quelques C4.1 étaient présentes.
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GM: Seul Michaël Morelli utilisait le prototype de la GM TC4 Street Hero Pro.
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Prototype Asphalte: L'Asphalte Evo 2 conçue par Philippe Buysens continue de progresser, et ceci plus particulièrement aux manches de son pilote principal, Bukowsky Yoann. Depuis la première manche de Championnat de france à Aniches, on notera l'apparition d'un ancrage supplémentaire pour les amortisseurs avant et arrières ainsi qu'un nouveau tendeur. La commercialisation par PTI doit être proche, car la boîte de l'auto a également été présenté par Philippe Buysens ce week-end.
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Team Atlas: Une Atlas YM34 Type Si courrait en catégorie Promotion. Un châssis distribué confidentiellement en Europe, rassemblant quelques bonnes recettes connues et des pièces en aluminium anodisé purple avec une implantation des éléments façon Yokomo, mais qui justifie difficilement son prix assez élevé.
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Autres: La Tech Racing Rosso semble avoir disparue des stands. Sinon, pas d'Academy STR-4, ni d'Alex Racing (ou Triox), pourtant maintenant distribué par certains magasins en France.
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Walter Pollet-Willard et Jérôme Grosset-Jannin utilisaient sur leur Asso TC3 une sorte de différentiel auto-bloquant à l'avant, assimilable à un arbre rigide à glissement limité. Loïck Etienne et Laurent Schnoebelen s'en étaient également confectionné un pour leur Schumacher Mission. L'arme fatale, les avantages de la roue libre sans les inconvénients: à basse vitesse, c'est (presque) un différentiel, mais quand on accélère ou que l'on freine, c'est un axe rigide, et on freine des quatre roues.
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Sous la pluie, la préparation doit être impeccable afin de minimiser les risques. Néanmoins, l'entretien post-course doit être fait le plus rapidement possible, car si on prend un risque avec l'électronique, la transmission, les roulements et plus généralement les pièces métalliques souffrent. Pour mémoire, un plan d'une baignoire pour Asso TC3 (sans doute adaptable sur d'autres châssis moyennant quelques modifications) avait été publié il y a deux ans environ sur ce site.
Technique accus
Les marques les plus représentés sont Orion, Peak et Corally. Il y avait également du SMT, du GM, de l'Integy, du CS, du Promatch...
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En Open, le GP3300 est roi. Les dernières séries d'éléments, un peu plus lourds que les précédentes, présentent une excellente tension et une autonomie un peu supérieure aux Sanyo 3300HV, et sont surtout moins chers que ces derniers. Ils ont quasiment disparus des stands, et leur réputation de fragilité ne risque pas de les rendre populaires. Cependant, sur cette piste peu gourmande en électrons, les 3000 suffisaient largement. Certains utilisaient même des RC2400 NiCd.
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En Promotion, on trouve principalement du Sanyo 3000HV et du 3000H (de la gaine jaune du moins), et quelques Panasonic 3000 SMH et UMH. Certains pilotes utilisaient également des RC2400 NiCd, et ce sans souci.
Technique moteurs 12 tours
En Open, les marques en moteurs, les plus représentés sont Orion, Peak et Corally. Il y avait également du SMT, du GM, de l'Integy, du CS... Pas encore de moteur en cage Reedy Krypton visible dans les stands. Un Team Orion V2 prototype était visible, mais les photos interdites.
Technique moteurs 17 tours
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Suite, entre autres (car ceci ne se limite pas à la France) au problème de conformité du Corally 17*2 calé à 24° soulevé avant Aniches, Corally a commercialisé un nouveau 17*2 calé à 5° homologué FVRC reconnaissable à sa tête or.
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Team Orion a sorti un nouveau moteur 17 tours double démontable à calage fixe de 5°, le "Element". Le changement semble être les aimants qui passeraient de la génération G9 au G12 (information sous réserve). Il est donc conforme au règlement EFRA et FVRC, mais il n'est pour le moment pas homologué par la FVRC, donc utilisable ni en CF, ni en L/R.
Techniques pneus
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Lorsque la piste était humide, les Pit 20 en 21mm étaient roi. La plupart du temps, les pilotes les mousses assez dures, avec de la mousse grise Schumacher, ou encore avec la mousse d'origine des Corally Take-Off dont on a cassé les angles. Ces Pit 20 sont de plus en plus délicats à se procurer pour les pilotes, mais pour cette manche, la solidarité entre pilotes a bien joué pour ceux qui n'avaient pas réussi à s'en procurer.
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En Promotion, c'est des IAS Soft, avec parfois des Intermédiaires, voir des Medium pour calmer le train avant. Les pilotes jouent également beaucoup sur la dureté des jantes.
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En Open, les avis divergeaient beaucoup. Cela allait des inserts Soft aux extra-durs. En jantes, les jantes hard ou extra-hard semblaient être le bon choix pour gagner en précision sur les trains roulants sur les parties bosselées.
Techniques carrosseries
Beaucoup de pilotes utilisaient la Protoform Stratus 2.0 ou 1.0, avec l'aileron plein. On trouvait également des Vectra et des Alfa 156.
Techniques variateur électronique / chargeur
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GM annonce la sortie d'un nouveau variateur électronique, le SX12, qui sera une évolution du SX9 avec plus de transistors de puissance.
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Plus vraiment une news, mais visible pour la première fois en CF, le nouveau variateur électronique Atsuchi Hara Twister (qui est en fait un KO Propo VFS 2000 avec un boîtier plus "flashy". Détail amusant, la notice n'est même pas spécifique et il s'agit carrément de celle du KO! Il est également programmable par le boîtier de programmation du KO. Le packaging est par contre vraiment cheap!
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Jean-Jacques Favre a fait évolué son célèbrissime chargeur Modelec en une version 4. Au programme, des petites améliorations (la base faisant référence) comme la limitation des risques de faux peak, un afficheur rétro-éclairé...
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Le chargeur Integy/Eagle Racing semble beaucoup plaire et se multiplie dans les stands aux côtés des plus connus Novak, LRP, Team Orion, Robitronic...
Autres
Vu également dans les stands, des boîtes à coller les pneus de conception très astucieuse (bien mieux conçues que celles disponibles dans le commerce) avec un judicieux choix de matériau. Le problème, c'est que l'essayer implique le risque de ne plus pouvoir s'en passer. En espérant une commercialisation future?
Quelques photos:
Les news des magasins:
Les autres sites ayant fait ou susceptibles de faire un article sur cette course:
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